Le savant de Dieu

FERNAND CROMBETTE

Sa biographie

Biographie de Fernand Crombette

Fernand Crombette naît le 24 septembre 1880 à LOOS-lez-Lille dans le Nord de la France. Instruit par les Frères Maristes de Lille, il se préparait à de brillantes études quand il dut les arrêter au moment du « Bac » suite au décès de son père.

 

Après diverses péripéties, il se présente au Concours d’entrée de l’Administration Française où il est reçu ; il va ensuite entreprendre et passer avec succès les examens lui ouvrant les portes des divers échelons. Lui qui avait rêvé de faire Polytechnique, fera donc sa carrière dans l’Administration des Postes. Élément notable, peu avant son entrée dans l’Administration, il perd la foi vu le comportement particulièrement antisocial des ses premiers patrons, ceux-ci se disant par ailleurs catholiques. Il ne la retrouvera que bien plus tard et providentiellement, durant la 1ère Guerre Mondiale.

 

Après celle-ci (et un séjour éprouvant en Allemagne en tant que prisonnier), il reprend sa carrière aux Postes où il gravit tous les niveaux jusqu’à ce qu’on lui propose une place de Directeur… qu’il va refuser, préférant conserver sa liberté d’action et d’expression. En effet, contrairement à beaucoup et par simple honnêteté (il est alors Inspecteur aux Enquêtes) chaque fois qu’il découvre des irrégularités, des injustices, il les dénonce, gênant par là même beaucoup de monde, parfois même haut placé. En plus, travaillant dans un milieu de plus en plus anticlérical et même agnostique (on est proche du Front Populaire), se montrer catholique militant (car il est Tertiaire de Saint François et membre de l’Archiconfrérie du Sacré Cœur), n’est pas chose très facile.

 

Il poursuit néanmoins sa carrière avec courage et conviction, mais ayant découvert de nouvelles irrégularités, particulièrement dans les milieux maçonniques (on dirait aujourd’hui des « affaires ») et malgré l’insistance de ses supérieurs pour qu’il ne dépose pas de rapport, il persiste.

 

Chose curieuse, on va alors se débarrasser de lui en profitant d’un décret-loi signé par Léon BLUM le 10 juin 1937 abaissant à 57 ans, (son âge !!!) l’âge de la retraite pleine (J.O. du 12 juin 1937). DÉCRET CORRIGÉ LE LENDEMAIN MÊME !!!

 

Surpris, il va donc pouvoir, à ce moment là, se consacrer aux recherches commencées quelques années auparavant mais que, faute de temps, il ne pouvait mener à bien et ce, dans divers domaines importants. Pour la petite histoire, une de ses premières études portait curieusement sur la notion de « spirale » chez les mollusques.

 

Depuis TOURNAI, en Belgique, en passant providentiellement par GRENOBLE (durant la 2ème Guerre Mondiale) et ensuite à FROIDMONT (Tournai), il va sans jamais fléchir et avec une Foi sans faille rédiger une œuvre considérable. Car, comme il le disait : « La Foi, loin d’être l’éteignoir de la science, en est la lumière véritable ». Qu’on en juge : « 41 volumes (près de 16.000 pages) et deux atlas d’une centaine de cartes » sur des sujets aussi divers que la Géographie, la Géologie, l’Astronomie, l’Histoire ancienne, l’Exégèse, etc., avec comme particularité, exigée par l’utilisation de nombreux caractères tirés des langues anciennes, que l’ensemble des volumes originaux a été rédigé en calligraphie.

 

Ses premières études (entamées avant qu’on ne mette fin à ses activités professionnelles) datent d’avant 1937 . (La géographie, voir la seconde partie).

 

Il va les poursuivre jusqu’en 1965 environ, date à laquelle il procède toujours à diverses corrections, aidé en cela par un groupe restreint d’amis qui l’entoure depuis peu. En 1967, il fait publier, à compte d’auteur, toujours sous le pseudonyme de « Un catholique Français » son ouvrage sur « l’Affaire Galilée », imprimé en offset par Bourdeaux-Capelle à Dinant ; Ce sera ensuite, en 1970, la « Révélation de la Révélation » en 2 tomes, (par ordre chronologique l’avant-dernier de sa série d’ouvrages), mais comme pour le Galilée, cette publication ne rencontra pas le succès qu’il espérait. Cela paraît évident aujourd’hui, vu le contexte de l’époque. C’est encore pareil aujourd’hui.

 

Très fatigué, ses forces vont alors le quitter. Il rendra son âme au ciel le 13 novembre 1970. Il repose au cimetière du Nord à Tournai, auprès de sa mère et de sa fille qui l’y rejoindra quelques années plus tard.

 

Quelques temps plus tard, le 18 mars 1971, naissait le CESHE (Cercle Scientifique et Historique) créé dans le but de faire connaître son œuvre et surtout de l’étudier.

 

Ce que nous faisons depuis près de 30 ans.

 

Une bibliographie plus complète se trouve dans l’ouvrage « Si le Monde savait … ». Réf. du catalogue.