Le savant de Dieu

FERNAND CROMBETTE

Son œuvre

L’œuvre de Fernand Crombette

Remarque : Il s’agit bien évidemment ici d’un résumé succinct. Une grande partie de cette œuvre (en fac-similé, dactylographiée ou en typographie) est disponible sur demande en notre secrétariat (voir la partie catalogue). On y trouve également de nombreuses études la concernant, des résumés d’ouvrages, des études originales de nos membres sur divers sujets, des rééditions en fac-similé d’ouvrages importants devenus rares ou introuvables.


AVANT PROPOS


L’œuvre de Fernand Crombette est d’intérêt général. Armé d’une Foi inébranlable, persuadé de l’inerrance de la Bible, mais aussi animé par une humilité peu commune – il ne voulait pas être connu – il va prendre petit à petit comme base de réflexion, de recherche, SANS SAVOIR OÙ CELA LE MÈNERAIT, ce que les Saintes Écritures enseignent, mettant de côté, provisoirement du moins car il ne les réfute pas, ne les nie pas à priori, les hypothèses scientifiques affirmant le contraire, le plus souvent d’ailleurs pour les besoins d’une cause rarement avouée mais qui ne laissent aucun doute si l’on se réfère à la documentation la concernant et bien connue à ce jour. Il était d’ailleurs en cela fidèle à ce que demandait l’Encyclique PASCENDI (1907) de SS Saint PIE X.


Fernand Crombette n’a rien inventé, n’a posé aucun postulat, n’a construit aucun système et n’a voulu aucune hypothèse – si ce n’est que la « Bible dit vrai », mais peut-on dire que cela est un postulat, une hypothèse ? -, il n’a rien avancé au hasard, n’a jamais affabulé ni triché. Il constate, cherche, vérifie, recoupe : méthode purement et, absolument réellement scientifique.


C’est ainsi, sans le vouloir, qu’il trouvera le lien exact entre l’Histoire, la Science et le donné Révélé. Tout le reste va suivre, mais ne sachant pas ce qu’il va trouver, il est très souvent le premier ébahi, émerveillé de ce qu’il découvre. L’affirmation d’un verset d’un Psaume l’interpelle, le choque ! Son travail commence alors. Il cherche et se lance dans un travail de titan : la Géographie … qu’il appellera plus tard Divine. Inconscient de l’énormité des investigations à faire, des cartes à étudier mais aussi à produire. Il pensait d’ailleurs s’arrêter dès ce travail primordial terminé, mais la confirmation de la vérité de ce simple Psaume va le pousser à s’intéresser à l’égyptologie et à bien d’autres thèmes.


Il faut bien comprendre que, contrairement à beaucoup de philosophes, de chercheurs, de scientifiques (on peut penser aux hérésiarques, aux « créateurs de système religieux », philosophiques, scientifiques dont les thèses reposent souvent sur le fait que « l’on veut voir la réalité comme on voudrait bien qu’elle soit » : pur idéalisme entaché bien souvent de nominalisme !), bref à des ennemis de la Vérité à quelque niveau qu’ils se situent, Fernand Crombette n’a rien voulu créer de neuf.


Il ne s’est jamais présenté comme « maître à penser » … il n’avait d’ailleurs ni disciple(s), ni suivant(s) et encore moins d’acolyte(s). C’eut pu être le contraire sans difficulté majeure. Seul comptait pour lui la défense de l’Église et la Gloire de Dieu, bien attaquées à son époque avec des moyens considérables.


Surtout, comprenant que « beaucoup de découvertes scientifiques de son temps » avaient pour finalité le rejet de la Vérité Révélée et par là même l’affaiblissement, voire l’anéantissement de l’enseignement du Magistère, il part … seul … en croisade !


Parfois, devant les difficultés de la tâche entreprise, il pourra douter, se décourager, ne pas comprendre – il faut l’avoir connu pour cela – mais, pour lui, Dieu ne pouvant se tromper, il persiste avec l’aide du Saint Esprit, de la prière et, il faut aussi le dire, de la Providence qui jouera un grand rôle dans son travail. Finalement, surpris, souvent stupéfait, il trouve et peut alors expliquer, déduire … et continuer, jamais complètement satisfait, et surtout dire comment tout est simple, si l’on accepte le plan de Dieu.


Une des particularités de son œuvre est le fait que chaque étude va se compléter au fur et à mesure de la rédaction des suivantes. C’est ainsi qu’il peut se corriger, améliorer des éléments parfois laissés en suspens ou pas assez clairs. Ce sera surtout le cas après ses recherches sur l’Égypte et la Crète, mais avec des corrections confirmatives … qui ne viendront que 20 ans plus tard !


Nous en reparlerons après – car, surtout pour ce qui concerne l’Exégèse et la Genèse – ses études les plus controversées viennent, contrairement à ce que tous peuvent croire, A LA FIN DE SON ŒUVRE, ce qui justement aurait pu – si cela avait été le contraire – indiquer un a priori. En effet, suivant les reproches généralement faits, il eut alors été logique qu’il commence par là et parte de ce travail. Ses études exégétiques, au contraire, sont un résultat et non un postulat. C’est pourquoi il est important de souligner que cette partie de ses études et « LA MÉTHODE » ont fait couler beaucoup d’encre (ce n’est sans doute pas fini) et suscité nombre de polémiques voire des accusations, des procès d’intention dont la plupart peu ou pas du tout fondés. On ne peut s’en prendre à, ni fustiger que ce que l’on connaît bien. Ce ne fut quasi jamais le cas de la part des contradicteurs extérieurs à notre Association. On part d’une affirmation sans bien toujours voir ou simplement étudier le contexte … et l’on juge !


La démarche de Fernand Crombette représente un processus logique, certes inséré dans le contexte de son époque, ce qui peut expliquer un certain nombre de choses, manière de s’exprimer parfois outrancière – on y retrouve des accents « bloyens » -, attitudes, etc . mais au-delà du choc que peut représenter ce qu’il affirme, il faut bien admettre que les résultats sont admirables et qu’ils permettent d’asseoir la primauté absolue de ce qui nous est le plus cher, à savoir le rétablissement de la Vérité et la défense de l’Église instituée par N-S-J-C, ses Apôtres et les Papes après St Pierre.


Nous ne décrirons pas la teneur de tous ces ouvrages. Ils sont disponibles et seront mis a disposition sur simple demande.


L’œuvre de Fernand Crombette comporte donc 41 volumes dont (par ordre chronologique)  :
Essai de Géographie Divine 3 t. 1.026 pages (1936)
L’île de Pâques 1 t. 302 p.  
L’Atlantide 1 t. 398 p. constituant la «  Géographie »
L’Egypte, dont      
Le Livre des Noms des Rois d’Egypte 15 t. 6.817 p. (+/- 1945)
Dictionnaire systématique des Hiéroglyphes égyptiens 1 t. 299 p.  
Chronologie de l’Egypte antique      
Véridique Histoire de l’Egypte Antique 3 t. 1.139 p.  
(résumé des 15 tomes) 1 t. 312 p.  
Champollion n’a pas lu les hiéroglyphes ! fascicule 67 p.  
Joseph, Maître du monde et Maître es-sciences 1 t. 301 p. constituant l’ Égyptologie
      Histoire Antique et préhistoire
Clartés sur la Crète 3 t. 1.352 p. avec les trois suivants
Le vrai visage des fils de Heth 2 t. 830 p.  
Synthèse Préhistorique et esquisse Assyriologique 2 t. 642 p.  
Galilée avait-il tort ou raison 2 t. 782 p. Astronomie
La Révélation de la Révélation 2 t. 877 p. travail exégétique (+/- 1955)
Le Christ et la France 3 t. 800 p. (inachevé) (+/- 1963)
Atlas relatif à l’Egypte et à la géophysique
Atlas de l’essai de Géographie Divine soit près de 120 cartes dessinées à la main.

Nous reprendrons uniquement la quintessence, à titre d’exemple, des ouvrages faisant ou pouvant actuellement faire polémique, que ce soit occasionnellement parmi nos membres ou plus généralement à l’extérieur du CESHE, ces polémiques portant essentiellement sur certaines questions d’ordre scientifique, mais aussi théologique sur un point bien précis. Avant de ce faire, il est cependant nécessaire de bien circonscrire le contexte dans lequel Fernand Crombette va réaliser son travail et de restituer une dernière fois les principes qui sont les siens.


Homme simple, chercheur infatigable et curieux, d’une honnêteté intellectuelle hors du commun, Fernand Crombette termine donc de manière anticipée, comme on l’a dit, sa carrière professionnelle. A ce moment là, et durant ses temps libres, il a déjà travaillé sur divers sujets qui le passionnent, les spirales, la matière, etc., avec le but plus ou moins conscient de défendre l’Eglise et la Foi. Cela n’a cependant rien à voir avec l’ampleur de ce qu’il va entreprendre.


On peut dire que le climat social et politique de ces années 30-37 est un climat de crise, laissant transparaître de plus en plus au grand jour et dans tous les domaines le combat anticlérical des diverses instances de l’époque … mais aussi une certaine faiblesse au niveau du clergé. Or, sur quoi se base t-on le plus souvent pour tenter « d’atteindre » l’Église, et même de l’abattre, puisque telle est le but si l’on se base sur les documents allant de la fin du XVIIIème jusqu’à son époque et même jusqu’à aujourd’hui, sinon sur des arguments principalement scientifiques ou scientistes.


Bien avant, il y avait déjà eu « l’Affaire Galilée », en principe classée, mais revenant régulièrement avec de faux arguments propres à contrarier les gens de foi et les clercs, à quelqu’ hiérarchies qu’ils appartiennent.


Passons sur le XIXème siècle pourtant riche en « découvertes », en tout cas présentées comme telles, dans presque tous les domaines, bien que restant souvent dans le champ des pures hypothèses ; que l’on pense seulement à tout ce qui va engendrer le système évolutionniste, avec en filigrane la Géologie, la Paléontologie, etc., mais cela est aussi vrai pour l’Astronomie, l’Histoire et même la Médecine. Le point commun de beaucoup de ces découvertes étant, bien entendu, on ne le verra que trop tard, qu’elles s’opposent soit directement, soit plus insidieusement à la Création et au donné Révélé. Pourquoi ?


Le dogme religieux, déjà bien entamé, c’est donc la « Science » qui va prendre le relais … et devenir … petit à petit … dogme à son tour. Ce à quoi l’on ne peut toucher. Il faut donc y croire, même et surtout, dans ce cas, si cela ne repose sur rien ou pas grand chose. C’est plus qu’une révolution. Ne serait-ce pas, au moins en partie, la Révolution… en Évolution. Cela ira crescendo jusqu’à ce jour avec une désinformation et une occultation de plus en plus grande et subtile. Bref un enfermement.


A l’époque de Fernand Crombette, il est encore permis de n’être pas d’accord, de porter la controverse. Certains scientifiques s’insurgent avec courage et détermination. C’était cependant mal connaître la puissance de l’adversaire.


Il suffit de se reporter à des affaires comme celle qui opposa Pasteur à Béchamp, à Duhem, à Plaisant à l’affaire Darwin, à Michelson-Morley-Miller-Gale et dans une certaine mesure à l’affaire Champollion pour s’en tenir à la Science et l’Histoire, mais c’est loin d’être limitatif. Il y en a beaucoup d’autres très symptomatiques. « Religion » des Temps Modernes, la Science prend peu à peu la place de la Religion Révélée.


Les intellectuels croyants ne voient alors pas toujours très bien comment s’y prendre pour se défendre car d’une part, ils ne connaissent pas ou peu les armes à leur disposition et surtout ils ne connaissent pas les adversaires réels ni leurs buts. Ajoutons-y les conformismes ambiants, le respect humain, le confort intellectuel et matériel ainsi que la tiédeur morale.


MAIS ON NE PEUT EN PARLER sous peine de crime de lèse-majesté … envers … la « Science ».


C’est ainsi dans de nombreux domaines. Enfreindre le tabou, c’est s’exposer à être (au mieux) traité de fou, et au pire, soit à subir une effroyable conspiration du silence, soit à connaître tout type de menaces, de déboires et d’ennuis. La raison de tout cela est extrêmement simple, même si elle n’apparaît pas directement.


Ce serait, en effet permettre, la réouverture de certains dossiers et procès et redonner de la vigueur à la Révélation, qui ne peut se tromper mais ce serait surtout devoir avouer l’inavouable : « que l’on a fait fausse route – pour des raisons encore moins avouables – et que l’on a enseigné et fait croire, depuis des dizaines d’années, des choses que l’on sait pertinemment bien être fausses. Bien entendu tout cela a été fait avec subtilité, avec l’apparence de la vérité, aidé que l’on est par une technique folle et des modèles mathématiques créés pour les besoins de la cause. On pourrait argumenter pendant des heures. Seule finalement importe l’affirmation forte de ce que nous tenons pour Vrai, aidé par des démonstrations ad hoc, accessibles à tous (car toute science véritable doit pouvoir être expliquée simplement), hors de tout langage abscons et ténébreux, démonstrations, qui plus est, qui pourront être vérifiées par n’importe qui un tant soit peu sensé et informé et surtout honnête. Dans ce sens là, la Science est , bien entendu, un chose merveilleuse.


VOILA L’ENJEU. C’est ce que, sans le savoir et surtout le vouloir au début, Fernand Crombette va entreprendre.


LA GÉOGRAPHIE DIVINE


Un jour, sa fille Liane, étudiante aux Beaux Arts de Lille, l’avait sollicité pour obtenir des idées et de la documentation pour un tableau qu’elle devait peindre et dont le thème était « Les Saintes femmes au tombeau ».


Après réflexion et feuilletant la Bible, la Providence a voulu qu’il tombe sur un verset du Psaume 74 (73), verset 12, qui l’interpelle. La traduction dans la version latine de la Polyglotte de Vigouroux dit : «  Cependant Dieu, notre roi, dès avant les siècles, a opéré le Salut au milieu de la Terre ».


Cela le rend extrêmement perplexe et ne cadre, de plus, pas du tout avec ses recherches antérieures ou en cours. Il y réfléchit cependant et ne parvient pas à comprendre comment Jérusalem pourrait être le milieu de la Terre !


Piqué au vif, il va alors compulser toute la documentation disponible sur le sujet, suivant ce qui sera toujours sa manière d’agir.


Bien entendu il y a ce que disent les traditions, montrant, à de rares exceptions près, un Continent unique d’origine entouré par le « grand fleuve océan ». Il étudie aussi la thèse de Wegener sur la dérive lente des continents à partir de la Pangée universelle. Mais Wegener (mort en 1930) ne s’en sortait pas et Stoyko avait infirmé l’hypothèse. En plus, et après les découvertes de Colomb et de ses successeurs au 15/16 ème siècles, il était quand même peu commode de défendre cela.


Il reprend donc tout à zéro et va s’imposer à lui-même des exigences draconiennes, car il est hors de question de tricher et de voir la chose autrement que comme elle est. Les raccordements (entre continents) proposés par Wegener ne le satisfont évidemment pas, mais ne possédant pas toutes les données nécessaires exigées par un tel travail, il stagne.


Le décor étant planté, le but est donc – contre tout ce qui a cours à l’époque – de VOIR si, SCIENTIFIQUEMENT, LOGIQUEMENT, TECHNIQUEMENT, JÉRUSALEMa pu être le centre de la Terre.


Il a alors un de ces traits de génie qui ne vont plus le quitter. Il se dit que, puisque la théorie de Wegener sur la dérive lente des continents n’est pas possible, il a pu, il a du se passer autre chose. Quoi, sinon ce qui semble bien être le cas au vu de ses premières constatations, une dérive rapide de type catastrophique. C’était d’ailleurs l’idée de certains scientifiques de l’époque.


Examinant tout ce qui a trait à cela, reprenant les « Anciens et les Modernes », il confronte les théories, utilisant Emmanuel Kant lui-même. Il pense donc et en arrive à un phénomène bien décrit mais remisé aux oubliettes lui aussi en cette époque de scientisme forcené et … forcément anticlérical : le DÉLUGE. Car là aussi, même problème, c’est la « Bible qui le dit ». Et pourtant, comme chacun le sait, toutes les traditions, même non bibliques, font également mention de l’événement. Ainsi, par les éléments qu’il découvre (l’anneau aqueux décrit par KANT, contenant une quantité d’eau quasi équivalente à celle contenue alors dans l’océan unique) il se dit que le niveau moyen des eaux devait être sensiblement inférieur à celui d’aujourd’hui (environ 2.000 m. puisque le niveau moyen actuel est de 4.000 m.


Or que voit-on si l’on examine cela ?


On voit que les continents sont en général ourlés d’une sorte de soubassement noyé à une certaine profondeur. Ce plateau descend en pente douce jusqu’à 200 m., puis plus rapidement jusqu’à – 2.000 m. en moyenne ! Au-delà commencent les abysses.


Se basant sur cela, il tente de réaliser, après ces multiples essais, ce que Wegener n’a pas réussi à faire et, à son grand étonnement, cela fonctionne parfaitement. La cote bathymétrique – 2.000, PERMET DE TOUT RACCORDER. Ne voulant cependant pas être influencé par la thèse de départ, il laisse JÉRUSALEM de côté et démarre par le bout de l’Amérique du Sud (les îles Falklands ou Malouines) et le sud de l’Afrique, se laissant guider par les traces laissées sur les fonds marins par cette dérive rapide et, petit à petit, s’attaque aux autres parties des continents. Tout « colle » mais pour cela il est nécessaire de tenir compte de toutes les îles, des bancs sous-marins, des plaques, des fonds marins, etc. Puzzle géant et comme pour tous les puzzles, aucune pièce ne peut manquer, aucune place restée inoccupée.


Il consulte alors les bibliothèques et les cartes marines et arrive à reconstituer la presque totalité de la mappemonde initiale. Il lui manque cependant des éléments et la guerre arrive. Afin de se mettre en sécurité, car le souvenir de la guerre 14-18 lui est resté cuisant, le « hasard » l’amène à Grenoble où, événement providentiel, il va trouver les cartes qui lui manquaient, celles du Nord de l’Afrique et de l’Amérique Centrale.


Citons le :


«  Non, tous les arrangements ne sont pas possibles s’ils veulent être des arrangements et non des dérangements. Or, les regroupements … ont respecté, non seulement les formes, mais encore les positions relatives des Continents, des îles et des bancs sous-marins en ne leur imposant que des déplacements logiques et ordonnés. Quant à penser reconstituer la calotte sphérique terrestre (le continent unique) autour d’un point autre que Jérusalem, ce serait aussi vain que de chercher un second centre à un cercle. Essayez, mais faites en même temps que les terres soient effectivement raccordées … L’invraisemblance réside sans doute dans la nouveauté d’une figure harmonieuse de la terre à laquelle l’état actuel de dislocation du monde n’a pas accoutumé l’esprit. Pourquoi la Terre aurait-elle dû être difforme, alors que Dieu, ainsi que le rappelle St Augustin, citant la Bible, a tout fait avec nombre, poids et mesure ? Incidemment, nous découvrons dans les dimensions de la Terre sèche par rapport à la surface de l’hémisphère où se trouve la calotte, le rapport 6/7 ème que Dieu a mis dans les périodes de la Création, dans les jours de la semaine et dans bien d’autres de Ses Œuvres ».


Nous disions « providentiel » et nous citerons le cas suivant (car les citer tous alourdirait considérablement cette présentation, ce qui n’est pas l’objet de ce rapport).


Lorsqu’il arrive à Grenoble, il se présente à l’Université qui possède une grande quantité de cartes géologiques et géographiques du monde. Il rencontre le directeur et lui demande l’autorisation de compulser les cartes qu’il lui manquait. Curieux, le directeur lui demande pourquoi. Fernand Crombette lui révèle (sans doute imprudemment) l’objet de ses recherches ; reconstituer la Terre sous forme de calotte unique et dans la foulée il lui parle entre autre de l’Atlantide ! Aussitôt le directeur lui refuse l’accès !!!


Rentrant chez lui, non loin de l’église St Joseph, et ne sachant quoi faire, il décide de faire une neuvaine.


Il retourne quelque temps plus tard à l’Université pour réitérer sa demande au directeur. On lui apprend alors que celui-ci, ayant fait « une crise cérébrale » se trouve dans une maison de santé (sic). Son adjoint, au courant de sa première visite, lui repose les mêmes questions, lui dit que « c’est très difficile » et que « de toute façon il n’y a ici que les cartes de l’Afrique ». Ce qui était faux. Prudent, Fernand Crombette répond qu’il lui manque justement quelques détails sur ce Continent. Coincé, l’adjoint accepte bien à contre cœur. L’appariteur qui le reçoit, va alors, lui, (pourquoi ?) très bien l’accueillir et lui permettre de compulser les 48.000 volumes où se trouve évidemment tout ce qu’il cherche.


Son travail terminé, après des remerciements et une supplique à St Joseph … pour le pauvre directeur, il va apprendre que ce dernier put reprendre ses fonctions huit jours après la fin de ses recherches !


Quand, bien plus tard, il découvrira que le nom de la Terre dans la Genèse « Erets » ou Hérèç, d’après sa lecture, veut dire (suivant son interprétation – v. plus loin en annexe, la Méthode) « Parée de la beauté d’une fleur » ou « Semblable à une belle fleur ». On peut comprendre son émerveillement et le nôtre aussi !


Ce qu’il faut donc répéter ici encore une fois, car à la lecture de ses affirmations, le lecteur peut être étonné, est qu’il va trouver effectivement des années plus tard (dans les diverses lectures par le copte) des confirmations, des explications – ô combine exhaustives – concernant une foule de choses que ses découvertes scientifiques lui apportent.


Et c’est bien cela l’admirable car il y a, de ce fait, une telle complémentarité, une telle harmonie, dans son œuvre qu’il est quasi impossible qu’elle soit le fait d’un a priori ou de la volonté de tout prouver à tout prix.


La Vérité resplendit d’elle-même, le refus de la Vérité doit toujours composer avec les cachotteries, les mensonges, les faux-fuyants, les duperies, les changements répétitifs et « adaptatifs ».


Ce qu’il découvre avec sa Géographie (enfin … pas la sienne puisqu’il va l’appeler Divine), lui aurait sans doute valu un beau succès de librairie (surtout les volumes sur l’île de Pâques et celui sur l’Atlantide) pour autant –comme les éditeurs le lui conseillaient – qu’il n’insistât pas trop sur le côté religieux de son travail … pour que cela passe mieux !


Au lieu de cela, ses découvertes l’incitent à rester discret et à aller plus loin car il voit alors l’importance de la CHRONOLOGIE, bien battue en brèche également à cette époque déjà, par les partisans de la théorie de l’Evolution.


Il sait pourtant que la dérive des Continents s’est faite en très peu de temps, le fond des océans montrant d’ailleurs les stigmates de ce cataclysme de manière indubitable.


Terminons ce chapitre par trois citations.


La première de Fernand Crombette lui-même. Il s’agit de l’interprétation faite par sa méthode sur deux versets de Job (33, 13-14) :

« Tâche de savoir comment, pour détruire ceux qui étaient rebelles, j’ai mis en pièces, que j’ai fait tomber en les secouant l’écorce de la terre ébranlée, comme un ivrogne qui se met en route et s’arrête brusquement, à l’inondation qui a été combien grande, en vue de donner aux lieux une figure autre qu’avant … »

La seconde vient de St Matthieu (24, 37-39) et c’est N-S-J-C lui-même qui parle :

« Tel a été le temps de Noé, tel sera l’avènement du Fils de l’Homme. De même qu’en ce temps d’avant le déluge les gens mangeaient et buvaient, épousaient et étaient épousés, jusqu’au jour où Noé entra dans l’Arche et qu’ils ne surent rien jusqu’à ce que le Déluge arrivât et les emportât tous, ainsi en sera-t-il de l’avènement du Fils de l’Homme » .

Enfin la troisième tirée de St Pierre 2, (3, 3-6) :

« Avant tout, vous devez savoir que dans les derniers jours viendront des railleurs avec leurs railleries, qui vivront au gré de leurs convoitises et qui diront : « Que devient la promesse de son avènement ? En effet, depuis que nos pères sont morts, rien n’est changé de ce qui existait depuis le début du monde ! Il leur échappe, à ceux qui prétendent cela, qu’il y avait d’abord des cieux et une terre, que la Parole de Dieu avait fait surgir de l’eau et par l’eau et que par là périt le monde ancien, englouti sous les eaux ».

En résumé, ses principales découvertes, en de domaine, reposent sur des explications logiques, raisonnables, permettant toutes les vérifications nécessaires et une extraordinaire possibilité de développement scientifique :

  • La reconstitution de la calotte terrestre unique avec Jérusalem comme centre géographique ;
  • L’explication de la formation de la Terre
  • L’explication de certaines énigmes historiques telles celles de l’Atlantide, de l’île de Pâques et de l’Océan Scythique.
  • L’explication du Déluge, des glaciations, des phénomènes géologiques, des grands cycles historiques.

NOTE
Recherches en partie confirmées par les travaux de nos membres. Voir e.a. les travaux de Guy Berthault, x45 sur les problèmes de sédimentologie, travaux publiés par les Académies des Sciences de France, de Russie et de Chine. (Quand ce dossier a été constitué, les publications russe et chinoise n’avaient pas encore été faites, ndlr)

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